A la suite de sa fusion avec Bombardier Transportation, Alstom a souhaité uniformiser ses processus et a trouvé chez Celonis les solutions les plus appropriées.
Depuis 1928, Alstom est un pilier mondial du transport ferroviaire. Avec environ 75 000 employés en 2024, l'entreprise a généré un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros pour l'exercice 2023. Spécialisée dans la fabrication et l'entretien de solutions variées de transport ferroviaire, Alstom est célèbre pour ses trains à grande vitesse comme le TGV et l'AGV (Automotrice à Grande Vitesse), ses systèmes de métro, ses véhicules légers sur rail, ses locomotives et ses trains régionaux. En 2021, Alstom a fait l'acquisition de Bombardier Transport. Cette opération stratégique a permis à l'entreprise française d'étendre de manière significative sa présence à l'international et d'enrichir son offre de solutions ferroviaires.
« Avec cette acquisition, Alstom a doublé de taille », explique Alexandre Domingues, Chief Digital Services Officer. « Pour accélérer l’intégration des deux groupes sans rien perdre de leur efficacité, il était nécessaire d'établir des processus uniformes et cohérents dans l'ensemble de l'organisation. »
Pour relever ces nouveaux défis majeurs de rationalisation et de standardisation de ses processus, Alstom devait mettre en place une migration sécurisée adaptée aux nouveaux sites acquis suite à la fusion, afin d'assurer une transition harmonieuse et efficace.
Face à des systèmes rigides et compartimentés, des stocks excessifs et un manque de visibilité sur l'approvisionnement et les coûts de transport, Alstom a donc lancé un programme de co-innovation avec Celonis. Ce partenariat vise à centraliser l’information, harmoniser les outils et améliorer la transparence, permettant ainsi une meilleure gestion des stocks et des composants essentiels à la construction des trains par exemple. Grâce à cette collaboration, Alstom peut désormais suivre en temps réel la disponibilité des pièces de rechange, par exemple pour la réparation et la révision des véhicules ferroviaires, optimisant ainsi ses processus logistiques et de production.
« Bombardier utilisait neuf à dix systèmes ERP différents, tandis qu'Alstom n'en utilisait qu'un seul », explique Domingues. « Il y avait également deux systèmes de codifications différentes des pièces, même lorsqu'elles provenaient du même fournisseur. Le process mining de Celonis, a contribué à l’harmonisation des données et des systèmes. »